Je n’ai pas écrit ce texte pour convaincre qui que ce soit. Juste pour raconter. Raconter ce que j’ai vécu, ce que j’ai ressenti, ce que j’ai compris. Parce que, franchement, si on m’avait dit qu’un jour j’arrêterais de fumer après une seule séance, j’aurais rigolé. Jaune.
J’ai fumé pendant 17 ans. À raison de presque un paquet par jour. J’étais ce fumeur qui se disait : « Je pourrais arrêter quand je veux… mais pas maintenant. » Toujours une excuse : le boulot, le stress, les apéros, les souvenirs… Et puis il y a eu ce déclic.
Un matin, j’ai toussé comme jamais. J’ai eu peur. Pour de vrai. Pas une peur vague, non. Une peur qui vous colle au ventre. Alors j’ai commencé à chercher une méthode, une vraie, pas une promesse de plus. Et c’est là que je suis tombé sur la laserothérapie.
Avant la séance : sceptique, mais curieux
Je me suis dit : encore un truc à la mode. Mais bon, je n’avais rien à perdre. J’ai pris rendez-vous, un peu méfiant, un peu nerveux aussi. L’accueil a été chaleureux, sans jugement. On m’a tout expliqué : comment le laser agit sur les points réflexes du corps, comment il stimule les endorphines, comment il aide à casser les mécanismes de dépendance.
Franchement, je ne comprenais pas tout. Mais j’étais là. Présent. Et prêt à tenter. Le praticien m’a aussi posé des questions sur mes habitudes, mon environnement, mes raisons d’arrêter. Ça n’avait rien de médical, c’était humain. Et j’avais besoin de ça.
Pendant la séance : zéro douleur, mais un vrai moment
Allongé dans le fauteuil, je m’attendais à sentir un truc. Une sensation bizarre. Une gêne. En fait, rien. Juste une lumière douce, une ambiance calme. Et une partie de moi qui se disait : « C’est peut-être pas si bête, finalement. »
Ce qui m’a marqué ? C’est ce calme. Ce silence intérieur. Comme si, pour la première fois depuis des années, mon corps et ma tête étaient d’accord : on veut s’en sortir. Je n’ai pas vu le temps passer. Et quand c’était fini, j’ai eu l’impression qu’il s’était vraiment passé quelque chose, même si je ne pouvais pas encore le décrire.
Après la séance : les premiers jours sans cigarette
Je suis sorti, j’ai pris une grande bouffée d’air… sans penser à allumer une clope. J’ai attendu que l’envie revienne. Elle n’est pas venue. Pas ce jour-là, ni le lendemain. Bien sûr, j’ai eu des réflexes, des moments où ma main cherchait mon paquet. Mais il n’y avait plus cette urgence, cette obsession.
J’ai bu de l’eau, j’ai marché, j’ai parlé à mes proches. Et surtout, j’ai reçu un appel de suivi quelques jours plus tard. Ce coup de fil m’a fait du bien. Ce n’était pas juste une séance et merci au revoir. C’était un vrai accompagnement. On m’a demandé comment je me sentais, si j’avais eu des envies, et on m’a donné des conseils pratiques pour tenir. Ce soutien, même à distance, m’a apporté un vrai réconfort.
Une semaine plus tard : les petits défis du quotidien
Les habitudes sont parfois plus tenaces que la dépendance elle-même. Le café du matin, les discussions entre collègues, les moments de stress… Tous ces instants où je sortais machinalement une cigarette. C’est là que j’ai dû rester vigilant.
Mais je me suis surpris à redécouvrir des choses simples. L’odeur du pain grillé le matin, le goût du café sans arrière-goût de tabac, les promenades sans essoufflement. J’ai recommencé à respirer, vraiment. Et ça, personne ne m’en avait parlé.
Un mois plus tard : toujours non-fumeur
Un mois après, je n’ai pas touché une seule cigarette. Je n’en ai même pas eu envie. Est-ce que c’est magique ? Non. Est-ce que c’est mental ? Oui, en partie. Mais le laser m’a aidé à passer le cap. À désamorcer le manque. À me libérer sans violence, sans substituts, sans lutte permanente.
Et surtout, je ne me suis jamais senti seul. L’équipe Stop Smoke a toujours été là, bienveillante, sans pression, mais présente. J’ai senti qu’on croyait en moi, même quand j’avais encore des doutes.
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je ne me considère plus comme un fumeur en sevrage. Je suis juste quelqu’un qui a tourné la page. Je ne ressens plus ce besoin constant. Je ne compte plus les jours. Et surtout, je suis fier. Fier de moi, et reconnaissant envers ceux qui m’ont aidé.
Alors si vous êtes comme moi, fatigué de fumer, fatigué d’essayer, fatigué d’avoir peur… alors essayez. Juste une fois. Ça pourrait bien être la dernière fois que vous parlez de vous comme d’un fumeur.